Ambroise Marchand

Turkménistan

Notre route de la soie (Partie 8)

Il suffit de faire quelques recherches sur internet pour constater que ce grand pays au nord de l’Iran n’est pas vraiment la destination touristique la plus appréciée… Il y a quand même quelques attractions qui peuvent être intéressantes : pour nous ce sera le cratère de feu de Darwaza ou « doors of hell ». Il y a plusieurs versions sur la façon dont a été créé le cratère, nous vous laissons le soin de faire vos propres recherches mais ce qu’il faut retenir c’est qu’une erreur humaine provoqua ce feu perpétuel qui brûle depuis les années 70. Le site est facile à trouver même si le gouvernement essaie de ne pas trop faire de publicité pour cette curiosité et par temps sec il est aussi facile d’accès. Nous arrivons les premiers sur place mais nous ne dormirons pas seul car beaucoup de touristes comme nous désirent voir les flammes venues des entrailles de la terre ! C’est magique de nuit et nous ne nous attarderons pas sur les descriptions car les images parlent d’elles-mêmes…

Concernant le reste du pays, la faune et la flore regorgent d’espèces intéressantes mais les cinq jours de validité de notre visa de transit ne suffiront pas pour les découvrir en détail. Quand à Ashgabat, la capitale… Il faut le voir pour le croire ! Nous avons lu une description d'Ashgabat comme le mélange entre Las Vegas et Pyong-Yong et ça nous paraît assez juste ! Bâtiments de marbre blanc démesurés, routes à 8 voies immaculées et désertes, lampadaires dorés et lustrés, photos du président omniprésentes, fontaines exubérantes, espaces immenses entres les bâtiments et entre les arbres plantés, tout parait être un décor. Où sont les habitants ? Les rues sont désertes, juste des pauvres balayeuses à la traque de la moindre poussière… Le contraste avec l’Iran plein de vie est extrême ! Et surtout, plus personne ne s’intéresse à nous, les voitures suivent leur chemin, les (rares) gens suivent leur chemin… Les voitures doivent être blanches ici, ce qui est heureusement le cas d’Isidore, par contre elles doivent être propres sous peine d’amende, et Isidore n’a pas pris de bain depuis longtemps…  Et si vous vous demandez pourquoi nous n’avons pas de photos et bien c’est que les autorités turkmènes sont peu amènes et elles n’aiment pas que l’on immortalise la capitale, les monuments ou les habitants du pays…

Door of hell with Isidore

Door of hell at night

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