Notre route de la soie (Partie 21)
Le voyage en quelques chiffre:
- 28688,9 kilomètres parcourus à bord d'Isidore
- 2 continents (Europe et Asie)
- 19 pays visités (Italie, Slovénie, Croatie, Bosnie, Montenegro, Albanie, Grèce, Turquie, Iran, Turkménistan, Ouzbékistan, Kirghizstan, Kazakhstan, Russie, Mongolie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Allemagne)
- 23 frontières traversées
- 4 visas (Iran, Turkménistan, Mongolie, Russie)
- 157 jours de voyage
- 156 nuits dans Isidore
- 1 nuit dans une cabine de ferry
- 4099 litres de diesel
- >200 litres de bières
- 1 verre de lait de jument fermenté
- 1 Fondue
- 1 Tête de moine
- 1 Ramadan
- 3 Naadam
- 4 religions (Christianisme, Islam, Bouddhisme et Chamanisme)
- 1 Tempête de neige
- 1 crevaison (Russie)
- 1 ensablement (Iran)
- 1 plaque d'immatriculation volée (Iran)
- 2 vidanges d'huile, 2 filtres à huile, 2 filtre à diesel
- Et tout ce qui ne peut pas se chiffrer: les rencontres, les sourires, les disputes, les repas autours d'un feu, les thés partagés en faisant connaissance, les nouvelles amitiés, les paysages magnifiques, les découvertes, les paysages moins jolis voir carrément moches, les galères et tous ce qui fait un voyage!
Concernant la partie administrative, le plus compliqué aura été de faire le visa russe. C'était celui qui nous limitait le plus. Nous avons choisi pour un visa de travail à deux entrée pour trois mois. Il nous fallait deux entrées car pour relier le Kazakhstan avec la Mongolie, il faut traverser l'Altaï russe. Trois mois auront été juste car nous ressortirons de Russie le jour où notre visa était échut. C'est aussi le plus onéreux des quatre visas que nous avons du demander.
Pour l'Iran nous avons fait le visa avant de partir grâce à une agence de voyage en Suisse. Cela n'a pas été un problème. Le carnet de passage pour la voiture est à demander auprès du Touring Club Suisse, là aussi pas de problème. Il ne faut pas oublier de faire tamponner son carnet de passage à chaque frontière (à l'entrée et à la sortie en Iran et au retour à la frontière Suisse) !
Nous avons fait une demande pour le Turkménistan avant notre départ en Suisse auprès de l'ambassade et nous avons fait apposer le visa sur notre passport à l'ambassade du Turkménistan à Téhéran. Cela nous aura aussi coûter moins cher que de faire le visa en Suisse.
Et enfin pour la Mongolie, nous avons pu effectuer les formalités à Bishkek.
L'entretien de sa monture est aussi important. Nous avons procédé à plusieurs changement d'huile et de filtre à huile et à filtre à diesel. Nous avons fait la rotation des roues pour une usures égales des pneus. Nous avons eu une seule crevaison en Russie (toujours la Russie...).
Le retour ne fur pas de tout repos. Suite à un grave accident de voiture en Russie, nous avons du passer par les assurances ( !! faites absolument une assurance Casco monde !! Renseignez-vous auprès de votre assureur...) afin de faire réparer notre Toyota Landcruiser qui a souffert en nous assurant la meilleure protection. Un heureux événements nous a pousser à revendre notre deux places pour un véhicule plus adapté pour une famille. Il a aussi fallut se remettre dans le rythme et le moule de la vie de sédentaires suractifs. Cela aussi nous a demandé beaucoup d'énergie. C'est une étape après le voyage qu'il ne faut pas négliger.
Nous tenions aussi a compenser nos émissions carbones et cela est enfin fait! Nous avons participé a un projet pour soutenir des femmes au Kenya (via myclimate) et un projet local avec le soutien pour la construction d'une installation solaire dans le canton de Zürich (Götschihof via WWF Sektion Zürich). Le voyage représente environ 10700 kg de CO2 par personne. Pour comparez voici trois cas pratique: 1) une suissesse vit dans une aglomération urbaine, pend le bus et le train pour aller en vacances et utilise parfois une voiture en Carsharing = 550 kg de CO2 par an 2) Une suisse vit dans un village et parcourt chaque jour 40 km pour aller travailler en ville et elle part en vacances en Suisse ou en Méditerranée toujours en voiture = 3800 kg de CO2 par an 3) un suisse vit et travaille ville. Il n'a pas de véhicule mais empreinte parfois une voiture à un ami. Une fois par an, il se rend à Bali en avion pour un stage de yoga = 7150kg par an. En Europe, nous avons une moyenne de consommation de CO2 de 8400 kg par an et il faudrait en consommé 600 kg par an pour enrayé le réchauffement climatique. Ses chiffres, nous font réfléchir et même si en 2020 pour des raison familiale et aussi un peu à cause d'un certain virus nous n'avons pas voyagé et nous compensons quand même financièrement notre voyage car ce n'est pas une raison pour ne pas prendre ses responsabilités!
